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| Sujet: Nos bouches sont en moins bonne santé que celles de nos lointains ancêtres Mar 26 Fév 2013 - 12:59 | |
| Bonjour, Petite étude qui ne révolutionne pas grand chose et qui ne fait que confirmer les précédentes études: - nos ancêtres du paléolithique (avant l'agriculture) avaient une meilleure dentition que la nôtre. - La diversité de la flore bactérienne est bénéfique pour notre santé. http://www.20minutes.fr/sciences/1103751-bouches-moins-bonne-sante-celles-lointains-ancetres?xtor=RSS-176 - Citation :
- Nos bouches sont en moins bonne santé que celles de nos lointains ancêtres
Créé le 19/02/2013 à 16h01 -- Mis à jour le 19/02/2013 à 16h32
SANTE - Elles sont même dans un «état permanent de maladie»... Une étude qui en bouche un coin. Des chercheurs australiens ont déterminé que notre santé buccale ne sera jamais aussi bonne que celle de nos lointains ancêtres de la préhistoire, rapporte le site News.com.au ce mardi. Notre bouche actuelle est même dans un «état permanent de maladie», prévient Alan Cooper, de l’Université d’Adélaïde, qui a mené la recherche publiée par le journal Nature Genetics.
Si nos moyens d’entretenir une bonne hygiène buccale ont particulièrement progressé depuis la préhistoire, la nourriture moderne, notamment celle composée de sucre et de farine, a réduit la quantité de «bonnes» bactéries présentes dans nos bouches, permettant aux «mauvaises» de prendre le dessus et de provoquer des caries et autres maladies de gencives, explique News.com.au.
Nos ancêtres n’avaient pas une mauvaise haleine Pour en venir à ce résultat inquiétant, l’équipe du professeur Cooper a étudié l’ADN du tartre issu des dents de 34 hommes préhistoriques retrouvés en Europe du Nord. Ils ont ainsi pu déterminer que non seulement nous avions plus de mauvaises bactéries en bouche, mais aussi que toutes les bactéries présentes en général étaient bien moins diversifiées que chez nos ancêtres. Et cette réduction de la diversité de nos bactéries «est presque toujours associée à la maladie» (obésité, autisme, diabète), souligne Alan Cooper.
Les deux étapes essentielles qui ont bouleversé notre santé buccale sont l’introduction de l’agriculture il y a environ 7.500 ans et la révolution industrielle qui a conduit à fabriquer de la nourriture transformée. Par ailleurs, contrairement à ce que l’on peut penser, l’haleine des hommes préhistoriques «n’était probablement pas si mauvaise», estime le professeur Cooper.
Heureusement, la situation n’est pas désespérée. Le scientifique indique que la meilleure chose à faire pour améliorer notre santé buccale est encore de réduire les aliments riches en sucre et en glucides. «L’idéal est de consommer une large variété de produits frais et organiques produits localement», conseille Alan Cooper. Ce dernier autorise le brossage dentaire, mais pas forcément les bains de bouche antibactériens qui «font plus de mal que de bien» puisqu’ils réduisent la diversité nécessaire des bactéries. Le chercheur recommande plus généralement aux enfants de jouer dehors afin de «se salir et d’être exposés aux microbes» pour mieux s’en prémunir.
Corentin Chauvel
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