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 Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...

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Êtes vous pour ou contre l'intégration de la Turquie dans la CEE ?
* Pour, il faut l'intégrer dans la CEE et la laïcité démocratique
Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... Vote_lcap29%Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... Vote_rcap
 29% [ 2 ]
* Contre, la Turquie est religieusement et culturellement plus proche du moyen orient musulman que de l'Europe
Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... Vote_lcap43%Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... Vote_rcap
 43% [ 3 ]
* Mitigé, ne se prononce pas... le choix est difficile...
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 28% [ 2 ]
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Skipp
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MessageSujet: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyJeu 28 Sep 2006 - 15:26

Bonjour, Razz

Hier, le parlement européen a pointé du doigt la Turquie pour sa lenteur dans les réformes pour en faire un pays démocratique et pleinement laïque.

A la TV hier, l'on a pu voir que ceux qui émettent maintenant des réserves à l'intégration de la Turquie (2/3 du parlement quand même) disent que:
1) l'on ne peut intégrer un pays qui ne reconnaît pas l'un de ses membres (La république Chypriote)
2) La Turquie n'a toujours pas reconnu le génocide de ses millions de compatriotes de culture arménienne.
3) La Turquie ne reconnait encore quasiment aucun droit aux minorités ethniques (kurdes, arméniens,grecs, etc...) et religieuses (le peu de chrétiens et judaïstes qui y survivent). Pendant les débats qui ont précédé le vote, le rapporteur du texte au Parlement, le néerlandais Camiel Eurlings, a insisté sur ce point : "dans ce pays qui veut devenir européen, il doit être aussi facile de construire des églises qu'il est possible de construire des mosquées dans les pays européens", a-t-il déclaré.
http://europe.tiscali.fr/index.jsp?section=Politique&level=preview&content=515165

Ceux qui soutiennent toujours l'intégration de la Turquie, dont Daniel Cohn-Bendit, disent que:
1) fermer nos portes à la Turquie serait pousser ce pays à rejoindre l'Iran... et donc à augmenter encore les tensions entre monde musulman et monde occidental.
2) La Turquie est la clé de voûte de la sécurité régionale au moyen-orient et permet ainsi de protéger nos intérêt européens.
http://www.lematin.ma/journal/article.asp?id=natio&ida=65568

La Turquie se veut laïque mais l'on ne peut nier qu'elle a acquise cette laïcité dans le sang après avoir "purgé" un tiers de sa population... Des millions de turcs de culture arménienne, et des milliers de turcs d'origine grecs et autres chrétiens ont ainsi été éliminés ou expulsés. J'ai bien écrit turcs de culture arménienne car cette population vivait depuis des siècles en Turquie et était donc turc de nationalité et arménienne de culture et de langue. Le gros problème de ces pays d'orient est de confondre nationalités, langues, cultures et religions. Il est donc nécessaire de clarifier nous même nos propos.


Dernière édition par le Lun 2 Avr 2007 - 23:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyJeu 28 Sep 2006 - 16:50

Je suis contre, mais cela pour la simple et bonne raison que la turqui n'est pas géographiquement européenne... A part ce petit bout de rien du tout le plus important du pays est hors de la limite... S'aurait était la Russie j'aurais dit pareil!
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyJeu 28 Sep 2006 - 19:05

Mythos Sohtym a écrit:
S'aurait était la Russie j'aurais dit pareil!
Pourtant la Russie est elle en Europe, du côté Ouest de l'Oural...
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 29 Sep 2006 - 17:12

Une grande partie est dans l'asie quand même... rabbit
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 30 Sep 2006 - 0:13

saluté

ce pays vas se retrouver "le cul entre deux chaises" et ça seras pas facile pour lui culturellement parlant .
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 30 Sep 2006 - 15:24

fifi83 a écrit:
ce pays vas se retrouver "le cul entre deux chaises" et ça seras pas facile pour lui culturellement parlant .
On peut y voir une avancée des islamistes... Maintenant, aux turques de choisir entre l'islamisation ou l'intégration à l'Europe et à ses valeurs humanistes.
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyDim 15 Oct 2006 - 19:58

Dernière nouvelle... Les turcs ont décidés de moderniser leur pays afin de s'intégrer à l'Europe... Voilà les nouvelles chiottes turques modernisés: Laughing

Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... Modernisationdelaturquiegd7
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 20 Oct 2006 - 21:53

rire rire rire
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Europaien
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 3 Nov 2006 - 1:49

Un communiqué que j'ai fait, j'ai enlevé la partie purement partisane:

Citation :
La Turquie, un pays européen ?


Une des conditions de l’intégration d’un pays dans l’Union Européenne est que « la pays candidat doit être un pays européen », même si certains interprètent abusivement cette règle comme signifiant « est européen un État qui a une partie au moins de son territoire en Europe ». Il faut alors préciser que la Turquie n’a que 3% de son territoire en Europe. Est-ce que la France en raison de sa possession de la Guyane et de certaines îles des Antilles devrait être considérée comme un pays américain ? Il convient cependant, si l’on veut être crédible pour justifier de notre refus de l’intégration de la Turquie dans l’Union Européenne, d’analyser plus en détail la situation historique et géographique de ce pays.


Un peuplement complexe dans un espace de migration.


La plus ancienne population de l’Anatolie, qui fut le cœur de l’empire ottoman puis l’essentiel de la Turquie contemporaine, était dite asianique, nom qui sert à désigner les populations non-indo-européennes et non-sémitiques de l’Asie mineure, et rien que ce terme utilisée par les Grecs pour désigner cette contrée est significatif. A l’ouest de l’Anatolie, on trouvait le royaume d’Arzawa ; au centre, le pays des Hattis ; enfin, à l’est, le royaume d’Urartu, le pays des Hourrites, qui dominaient aussi le nord-ouest de la Mésopotamie. Il est très vraisemblable que les premières cités construites sur le site de Troie (aujourd’hui Hissarlik) appartenaient à ce vaste ensemble de populations auxquelles seraient aussi liés les peuples caucasiens et les Sumériens.

Par ailleurs, la guerre de Troie narrée par Homère présente une opposition entre les peuples asiatiques et les Grecs, même si les Troyens apparaissent comme hellénomorphes, avec leurs noms grecs et leurs dieux olympiens, même si ceux qui soutiennent Troie ne sont pas les mêmes que ceux qui soutiennent les Achéens. Il est vrai que de très bonne heure, les peuples indo-européens s’intéressèrent à cette terre. Les premiers Indo-européens à pénétrer l’Anatolie sont les Hittites et les Louvites, venus par le Caucase, parallèlement à l’implantation d’Indo-européens dans la mer Egée, les mythiques Pélasges qui auraient été les possesseurs de l’écriture dite « linéaire A », actuellement non déchiffrée. Autour de leur capitale, Hattousa, les Hittites formèrent le premier empire micro-asiatique, dominant la Syrie et le nord de la Mésopotamie et menaçant l’Egypte, un empire qui s’effondra sous les coups d’autres envahisseurs indo-européens. Les Grecs mycéniens s’étaient déjà implantés dans des colonies de peuplement sur un certain nombre de zones côtières de l’Anatolie, tandis que les ancêtres des Phrygiens, des Lydiens, des Lyciens, des Cariens et des Arméniens, déferlaient sur l’empire.

Après la période des âges obscurs, un véritable déferlement continu de populations indo-européens s’abattit sur les peuples anatoliens, au point d’en faire disparaître les langues. Si un néo-hittite subsiste au nord de la Syrie, c’est le grec notamment qui va s’imposer. Les iranophones, Cimmériens puis Mèdes et enfin Perses, dominèrent très vite l’Anatolie, le roi Cyrus l’annexant à l’empire achéménide en train de se former, alors que la côte occidentale était dominée par des cités-états grecs. La Cappadoce fut même un lieu d’iranisation forcée, et il n’est pas étonnant qu’elle soit encore la terre d’iranophones, les Kurdes. Après la victoire d’Alexandre le Grand, l’Anatolie fut un espace d’hellénisation rapide, ce qui demeura le cas malgré l’invasion de Celtes, les Galates, qui s’implantèrent au cœur du pays, et malgré encore l’annexion de l’ensemble par les Romains, faisant de Pergame une Rome en miniature. Enfin, au Moyen-Âge, des Albanais et des Slaves s’ajoutèrent à cette population hellénophone, partie prenante de l’empire byzantin. Si l’histoire s’était arrêtée là, l’Anatolie serait indiscutablement, malgré la géographie, une terre européenne et nous ne serions pas en train de débattre sur la légitimité de son intégration à un ensemble politique européen. Mais, à partir du XIème siècle, l’Anatolie va perdre de plus en plus son européanité, avec l’invasion des Turcs musulmans venus d’Asie Centrale, d’abord les Seldjoukides puis les Osmanides qui deviendront les Ottomans.


L’arrivée des Turcs et de l’islam.


A partir du XIème siècle, les populations turques islamisées se répandent sur les vestiges de l’empire arabo-musulman aussi bien que d’un empire byzantin fragilisé. Timur Lang (Tamerlan) en vient à dominer par exemple l’espace iranien. Au XIVème siècle, c’est un des sultanats turcs d’Anatolie, celui de Rum, dirigé par les Osmanides, qui va servir de foyer d’origine au futur empire ottoman. Ce sont les Byzantins qui commettent l’erreur majeure de faire appel à des mercenaires ottomans en Europe, pour lutter contre les autres peuples européens de la région, et cela permettra aux Turcs de s’implanter en Thrace, et de là de se répandre, malgré la résistance acharnée des peuples chrétiens, à l’ensemble des Balkans. En 1444, la défaite euro-chrétienne de Varna solde la fin de toutes les tentatives sérieuses de l’Europe de s’opposer aux conquérants turcs, et les derniers bastions de l’hellénisme tomberont les uns après les autres, Constantinople en 1453, malgré la défense du courageux empereur Constantin XI Dragasès, enfin le Péloponnèse et Trébizonde en 1460.

Il convient de préciser quelques particularités du peuple turc qui s’installe en Anatolie. En premier lieu, leur langue n’est pas indo-européenne mais altaïque, du même groupe linguistique que le mongol. Il s’agit d’une langue de type agglutinant, à la différence des langues indo-européennes qui elles sont flexionnelles. Avant les migrations turques, ces langues étaient inconnues de l’espace euro-méditerranéen. Ensuite, les Turcs sont devenus musulmans en Asie Centrale, même si un certain nombre de traditions païennes ont survécu à leur islamisation, à l’instar des symboles panturcs du croissant lunaire et de l’étoile, symboles qu’on retrouve sur le drapeau de la Turquie moderne, mais aussi de celui de certaines de ses anciennes colonies d’Afrique du Nord.

C’est d’ailleurs face aux Turcs que la première idée d’unification européenne, autour de la chrétienté, se mit en place, en 1464, sous l’impulsion du roi de Bohême, Georges de Podebrady, qui proposait l’union des souverains d’Europe autour d’une ligue des états chrétiens contre la menace turque. Mais il ne fut pas suivi et la vague ottomane s’abattit sur les Balkans en un temps record. Par la suite, Vienne elle-même subira les assauts turcs à plusieurs reprises mais tiendra bon. Quoi qu’il en soit, la Grèce, la Bulgarie, la Serbie, la Bosnie, l’Albanie, la Roumanie et la Hongrie, et jusqu’à l’Ukraine, vont connaître le joug turc et l’islamisation dans certains cas. Cet islam importé par le conquérant survit encore aujourd’hui en Albanie et en Bosnie, et aussi dans le Caucase, même s’il est en voie d’extinction, sauf dans les zones conflictuelles (Kosovo, Tchétchénie).

Il faudra attendre 1913 pour que l’Europe balkanique soit presque entièrement libérée, même si les divisions entre Bulgares et Grecs épargnent à l’empire ottoman de perdre tous ses bastions européens, celui-ci conservant la Thrace orientale. Après la première guerre mondiale, lors du traité de Sèvres, la Turquie est rejetée d’Europe, à l’exception de Constantinople/Istanbul. Mais en 1923, elle retrouvera la Thrace, à l’issue du traité de Lausanne, après le sursaut national impulsé par Kemal Atatürk.


L’héritage kémaliste, révolution avortée ou accomplie ?


Kemal Atatürk voulait mettre en œuvre une double révolution, qui aurait pu apparaître comme contradictoire. En effet, il recentra la Turquie sur l’Anatolie, réconciliant celle-ci avec son passé pré-turc, essentiellement indo-européen. Mais en même temps, il entreprit un programme d’européanisation au forceps de son pays, le détachant de l’Orient. En quelques années, moins de quinze ans, il mettra fin au sultanat et au califat, il reconnaîtra la génocide arménien dans plusieurs déclarations à l’étranger, il mettra en place en 1926 un code civil pris à la Suisse, instaurera le vote des femmes en 1934. Il fermera par ailleurs tous les monastères musulmans, il interdira le fez aux hommes et le voile aux femmes. Kemal Atatürk, qui prendra ce dernier nom, « père des Turcs », afin de renforcer son aura, ira plus loin. Il instituera un alphabet turc pris au latin, il fera épurer les dictionnaires de tous les termes étrangers, aussi bien arabes que persans, il exigera aussi que le nom de Dieu ne soit plus Allah mais Tanrı, le nom du dieu du ciel des Turcs païens, surnommé « le loup gris ». Enfin, on rapportera des propos de Kemal Atatürk violemment hostiles à l’islam en général. Certes, présenter un peuple de langue altaïque comme un peuple ari, comme le firent Kemal et ses premiers successeurs, était aussi une façon d’européaniser son pays. A l’école de Kemal se mirent d’ailleurs Reza Shah en Iran puis Zaher Shah en Afghanistan, l’un et l’autre s’opposant à l’islam au nom d’une forme d’aryanisme, populaire à l’époque.

Mais Kemal Atatürk meurt en 1938, rongé par l’alcool dont il avait fait un cri de guerre contre l’islam, bien trop tôt pour avoir le temps de pérenniser ses mesures. Et pourtant, il demeura cher au cœur du plus grand nombre de ses concitoyens, l’armée veillant à maintenir son héritage intact, et des milices nationalistes, les Bozkurtlar ou « Loups Gris » du MHP de Türkes, s’opposèrent viscéralement aux islamistes.


Le « revival » de l’islam en Turquie.


Pourtant depuis plus d’une décennie, l’islam politique et religieux revient en force au pays de Kemal. Après le triomphe éphémère du parti islamiste d’Erbackan, mis au ban de la société par une intervention de l’armée, protectrice de la laïcité, appliquant le principe de la dissimulation ou takiyye, le dirigeant du nouveau parti islamiste AKP, Recep Erdogan, a réussi à arriver au pouvoir sur un programme de lutte contre la corruption et de mise en place d’un processus d’intégration européenne. Ce processus, basé sur le principe des droits de l’homme, principe certes très estimable, permet à Erdogan d’écarter du pouvoir l’armée qui seule pourrait entraver le vœu d’Erdogan de réislamiser la Turquie. Et même les ultra-nationalistes du MHP, eux qui préféraient défendre les traditions turques, même païennes, semblent subir un effet de contagion islamiste. Ce que l’on pourrait appeler le paradoxe d’Ankara, c’est qu’au fond s’oppose un européanisme turc laïc, hostile à l’intégration à l’Union Européenne, à un islamisme « turc » au contraire favorable à cette intégration. Si l’Union Européenne était vraiment ce qu’elle devrait être, les camps seraient probablement inversés.

Par ailleurs, la preuve du retour en force de l’islam c’est l’abandon de la laïcité vestimentaire pour les femmes turques. Comme on le constate aussi en Iran depuis 1979 et en Afghanistan, la régression en matière de condition féminine est patente en Turquie, et les voiles refleurissent, sauf au sein d’une partie de l’élite éclairée d’Istanbul.


Pourquoi et comment dire non à la candidature d’Ankara.


Les raisons historiques évoquées préalablement illustrent bien pourquoi, malgré le passé préislamique et préturc de l’Anatolie, et les Turcs actuels sont davantage les descendants de ces populations que des finalement peu nombreux conquérants turcophones, et malgré l’action remarquable accomplie par Kemal, la Turquie n’est pas un pays européen, je dirais même qu’elle l’est de moins en moins. Elle contraste de manière saisissante avec les pays européens dans leur ensemble.

Alors que l’Europe d’un point de vue démographique s’enfonce dans un hiver plus qu’inquiétant, la Turquie a un taux de 2.4 enfants par femme, bien au-dessus des 2.1 nécessaires au renouvellement des générations, taux qui n’est d’ailleurs atteint, et de justesse, qu’en Albanie et dans le Caucase. Aujourd’hui, il y a près de 75 millions de Turcs et demain, si la Turquie rentrait dans l’Union Européenne, elle serait le pays le plus peuplé et avec la plus grande représentation. Ajoutons que la Turquie est à 98% musulmane, d’un islam qui est tout sauf déclinant.

Alors, certes, des raisons politiques, qui n’ont pas empêché l’Union d’entamer les pourparlers d’adhésion avec la Turquie, peuvent freiner la dite intégration, mais elles sont bien fragiles. Il y a d’abord la question du génocide arménien, que Kemal avait implicitement reconnu mais qui est vigoureusement nié depuis sa mort. Il y a ensuite la question chypriote, puisque depuis 1974 la Turquie occupe une partie de l’île de Chypre et que sa partie grecque fait partie de l’Union Européenne depuis 2004, et de plus la Turquie refuse aujourd’hui encore de reconnaître l’état grec de Chypre. Mais ces raisons ne sont pas suffisantes. Imaginons que dans l’avenir la Turquie reconnaisse le génocide arménien et clarifie sa position avec Chypre, faudra-t-il alors l’intégrer ? Il faut donc que l’opposition à cette intégration soit plus solide et j’espère que cet exposé y contribuera.

Ajoutons également la question migratoire. Selon le géopoliticien Christophe Réveillard, la Turquie est une plaque tournante migratoire, et selon lui l’intégration de ce pays à l’Union ferait de celle-ci une « zone ouverte (…), incapable de la moindre décision crédible pour réguler ses flux migratoires ».

Enfin, n’oublions pas la question kurde. Le peuple kurde, estimé entre 12 et 15 millions en Turquie, se retrouve présent sur quatre pays d’Asie, à savoir l’Iran, qui est le berceau civilisationnel des Iraniens, l’Irak en proie au désordre, et enfin la Syrie. L’intégration de la Turquie en l’état dans l’Union Européenne mettrait celle-ci en plein dans ces conflits moyen-orientaux, et en opposition directe avec l’Iran. C’est bien sûr le souhait de l’administration américaine qui souhaite l’intégration turque pour mieux briser l’Union Européenne. A cela, les vrais européanistes devraient opposer un slogan simple, « Turquie non, Russie oui ».

Si la majorité des Européens sont opposés à la Turquie dans l’Union Européenne, à l’instar de Nicolas Sarkozy qui a pris position contre ou d’Angela Merkel qui préconise timidement un « partenariat privilégié » comme alternative à l’intégration, les institutions européennes ont pris des engagements avec ce pays, au mépris de la démocratie. Certains nous promettent qu’il y aura en France un référendum européen dans dix ans sur cette question, mais c’est bien dérisoire.

(...)

TF
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 4 Nov 2006 - 15:15

Merci Europaien pour ce très intéressant exposé.

Je pense d'ailleurs qu'avant de vouloir intégrer des pays qui nous sont culturellement étrangers il serait bien mieux de consolider l'Union Européenne... Je suis personnelement pour l'Europe car je vois mal comment la France pourra rivaliser à elle toute seule avec les grands géants que sont la Chine, les USA (qui n'espère qu'une chose: que l'Europe ne soit jamais apte à les conccurencer) et l'Inde (dont on n'entend pas encore trop parler mais qui va faire parler d'elle lorsqu'elle va pointer son nez)... L'Europe a du mal à se solidariser tant les opinions divergent sur les sujets suivant les pays et je vois la Turquie comme étant plus source de divergences que d'union.
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 4 Nov 2006 - 17:22

Citation :
qu'avant de vouloir intégrer des pays qui nous sont culturellement étrangers il serait bien mieux de consolider l'Union Européenne...

A vrai dire, je ne crois pas que l'Europe politique ait vocation à intégrer des pays qui ne sont pas européens. Ce serait même l'antithèse de sa mission. Et quand les 43 états européens ne feront plus qu'un, je crois que ce sera bien ainsi et que l'extension devra s'arrêter. Smile

A mon sens les pays européens sont uniquement ceux-là:

Island, Eire, Alba, Cymru, England, France, Euzkadi, Breizh, Catalunya, Corsa, Sardinia, Sicilia, España, Portugal, Italia, Suisse/Svizzera/Schweiz, Österreich, Letzenburg, Liechtenstein, Wallonie, Vlaanderen, Nederland, Danmark, Norge, Sverige, Suomi, Deutschland, Polska, Eesti, Latvija, Lietuva, Bielarous' (Беларусь), Ukraina (Украйна), Rossija (Россия), Moldavia, Romania, Bulgarija (България), Ellas (Ελλας), Shqipëria, Makedonija, Srbija (Србија), Crnagora (Црна Гора), Bosna i Hercegovina / Босна и Херцеговина, Slovenija, Česko, Slovensko, Magyarország, Kipris (Κύπρις), Malta, Hrvatska, Hayastan (Հայաստան), Sakartvelo (საქართველო), Gialgia [Ingouchie], Noxçiyçö [Tchétchénie], Sápmi [Laponie]

Wink
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 4 Nov 2006 - 17:41

Europaien a écrit:
A mon sens les pays européens sont uniquement ceux-là [...] Wink
Personnelement... Je n'aurais pas écrit "pays" mais "entité culturelle"... Car que dire de Cymru, Euzkadi, Breizh, Catalunya, Corsa, Sardinia, Sicilia, Wallonie, Vlaanderen, etc... qui ne sont pas des États souverains mais bien des régions...

A propos que sont ces pays:
Crnagora (Црна Гора) (étymologiquemt: [t]cherna-gora = la ville/domaine noire ?)
Hayastan (Հայաստան) ? (l'Arménie ?)
Sakartvelo (საქართველო) ?

Quant à Gialgia [Ingouchie] et Noxçiyçö [Tchétchénie] je pense que le cas est litigieux.. car peut on réellement les considérer comme étant en Europe ? En tout cas ils sont tout juste à la limite...


Dernière édition par le Dim 14 Jan 2007 - 22:28, édité 1 fois
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Europaie
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyDim 5 Nov 2006 - 1:38

Citation :
Personnelement... Je n'aurais pas écrit "pays" mais "entité culturelle"... Car que dire de Cymru, Euzkadi, Breizh, Catalunya, Corsa, Sardinia, Sicilia, Wallonie, Vlaanderen, etc... qui ne sont pas des États souverains mais bien des régions...

Euro-régions si tu préfères

A propos que sont ces pays:
Crnagora (Црна Гора) (étymologiquemt: [t]cherna-gora = la ville/domaine noire ?)
Hayastan (Հայաստան) ? (l'Arménie ?)
Sakartvelo (საქართველო) ?

Dans l'ordre: Montenegro (crna = noir, gora = mont), Arménie (pays de Hayk') et enfin Géorgie. Smile

Citation :
Quant à Gialgia [Ingouchie] et Noxçiyçö [Tchétchénie] je pense que le cas est litigieux.. car peut on réellement les considérer comme étant en Europe ? En tout cas ils sont tout juste à la limite...

Je pense qu'historiquement ils sont européens, et géographiquement aussi.
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyDim 5 Nov 2006 - 3:11

Europaie a écrit:
Montenegro (crna = noir, gora = mont)
Intéressant... Dans Monte-Negro = crna-gora... il y'a un parallèle dans le nom... study
Crnagora est typiquement slave... mais d'où vient alors ce nom de Montenegro ? Des italiens ?
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Europ.
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyDim 5 Nov 2006 - 17:16

Citation :
mais d'où vient alors ce nom de Montenegro ? Des italiens ?

Je pense que oui. Smile
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyMer 22 Nov 2006 - 10:39

Europaien a écrit:
Citation :
qu'avant de vouloir intégrer des pays qui nous sont culturellement étrangers il serait bien mieux de consolider l'Union Européenne...
A vrai dire, je ne crois pas que l'Europe politique ait vocation à intégrer des pays qui ne sont pas européens. Ce serait même l'antithèse de sa mission. Et quand les 43 états européens ne feront plus qu'un, je crois que ce sera bien ainsi et que l'extension devra s'arrêter. Smile
J'ai entendu dernièrement à la T.V. que certains hommes politiques français désireraient intégrer des pays du Maghreb à l'Europe... Créant ainsi une communauté qui se recentrerait vers la Méditérranée... Je trouve ça abhérant. Peut être est il effectivement bien de se rapprocher d'eux et d'augmenter notre partenariat mais de là à les intégrer à l' "Europe"...

Sinon à propos des nouveaux pays membres l'on peut constater que les E.U mettent leur nez dans nos affaires en s'arrangeant pour amadouer les anciens pays de l'Est. La Pologne a par exemple préférée acheter des avions de combats aux américains plutôt qu'à l'Europe... et tout celà avec de l'argent de l'Europe !!! Et dernièrement la Pologne a annoncée qu'elle ferait partie de la stratégie anti-missils des américains en installant des bases US sur son sol... Pour prendre l'argent de l'Europe les polonais sont d'accord mais quand il s'agit de collaborer là ils préférent regarder de l'autre côté de l'atlantique... evil2
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyJeu 23 Nov 2006 - 19:50

Pas bête l'idée sur le commerce méditerranéen, mais c'est à voir dans un autre contexte que l'Europe, parceque là...
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptySam 25 Nov 2006 - 17:16

Citation :
certains hommes politiques français désireraient intégrer des pays du Maghreb à l'Europe

C'est la théorie euro-méditerrannéenne de Dominique Strauss Kahn. Aberrant, en effet, c'est le terme. Il ne manquerait plus que ça...
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyDim 26 Nov 2006 - 22:52

Europaien a écrit:
Citation :
certains hommes politiques français désireraient intégrer des pays du Maghreb à l'Europe
C'est la théorie euro-méditerrannéenne de Dominique Strauss Kahn. Aberrant, en effet, c'est le terme. Il ne manquerait plus que ça...
Je pense qu'il y'a une raison... Les pays islamiques du moyen-orient ont des visées sur les pays du Maghreb qu'ils aimeraient bien voir se radicaliser. Améliorer la situation économique et démocratique des pays du Maghreb pourrait empécher un tel basculement... C'est d'ailleurs également pour celà que certains veulent voir la Turquie rejoindre l'Union. Car si on la rejette, certains ont peur que la Turquie ne se rapproche alors des pays du Proche et du Moyen orient.

J'ai l'impression que le monde est devenu bien compliqué de nos jours... Neutral


Dernière édition par le Sam 19 Jan 2008 - 19:12, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 11:45

Sohtym a écrit:
Je suis contre, mais cela pour la simple et bonne raison que la turqui n'est pas géographiquement européenne... A part ce petit bout de rien du tout le plus important du pays est hors de la limite... S'aurait était la Russie j'aurais dit pareil!

Ben si c'est ça le problème on peut rebaptiser l'UE (car CEE existe plus) UEA Union Européano-Asiatique ...
SI ce n'est qu'un problème de nom ou de localisation...
(Guyanne dans l'UE et figurant sur les Euro ne choque personne)
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 11:54

cruipee a écrit:
Ben si c'est ça le problème on peut rebaptiser l'UE (car CEE existe plus) UEA Union Européano-Asiatique... SI ce n'est qu'un problème de nom ou de localisation... (Guyanne dans l'UE et figurant sur les Euro ne choque personne)
Mais la Guyane est un territoire français.

Je pense surtout qu'avant de parler d'intégration de la Turquie il faudrait que celle ci reconnaisse TOUT les États membres de UE... ce qui n'est pas encore le cas puisque la Turquie ne reconnait pas la république Chypriote. De plus, il y'a encore de trop nombreux problèmes de droits de l'Homme en Turquie: non respect des minorités (du moins le peu qu'il en reste depuis les épurations et génocides du début du XXe siècle), droit de la femme bafouée (puisque l'homme a encore droit de vie et de mort sur sa femme et ses filles sans que semble déranger l'État Turc), etc... L'État Turc se dit laïc mais il n'a de laïc que le nom... il est facile de se dire laïc dans un pays musulman à 99% (alors que la Turquie comportait 1/3 de chrétiens avant la 1ère guerre mondiale silent ). La Turquie n'a même pas le courage de reconnaître ses crimes commis il y'a moins d'un siècle. Et également... la Turquie connait actuellement une grande instabilité politique avec des islamistes "modérés" au pouvoir. Il semblerait donc que les turcs aient eux même choisis leur camp... en élisant des islamistes ils ont choisis de refuser l'intégration à l'UE. Et également, la Turquie est une grande amie des États-Unis d'Amérique... :1conf:

Malgrès tout celà... Je sais qu'il y'a de vrais turcs démocrates et laïcs qui luttent pour le respect des minorités, des femmes, des individus et de la démocratie laïc. Mais leurs voix sont elles entendues ? Ou sont elles étouffées par celles des islamistes ?

A propos de la Turquie et de sa possible intégration, je recommande l'excellente émission "Le Dessous des cartes" consacrée à la Turquie. On y voit que malgrès ce que j'ai pu écrire il n'est pas aussi évident que celà de trancher... il y'a du pour et du contre. Il me faudrait revoir ce documentaire pour vous en faire une synthèse neutre et impartiale (car il est vrai que je suis sceptique sur l'intégration de la Turquie dans l'UE).
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 14:09

mon intervention était un provocation volontaire à l'arguement "ce n'est pas l'Europe" qui souvent cache d'autres arguments.

Maintenant je suis tout de même pour justement à cause des arguments que tu mentionnes ...
comme quoi rien n'est simple !
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 15:41

La question turc est en effet délicate... Vers quoi se dirige la Turquie ? Plus de démocratie, de liberté, d'humanisme ? Ou la démocratie turque va-t-elle vaciller et basculer vers la théocratie islamique ?
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 18:17

et l'exclure de l'UE risquerait de la faire basculer vers ce qui ferait le plus peur.
Alors qu'au sein de l'UE, l'armée turque devra abandonné tout ou parti des pan d'économie qu'elle contrôle, la France aurait un nouvel allié pour la laïcité (là bas même dans les facs le voile est interdit !!)
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MessageSujet: Re: Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE...   Intégration ou rejet de la Turquie dans la CEE... EmptyVen 6 Juil 2007 - 18:28

cruipee a écrit:
et l'exclure de l'UE risquerait de la faire basculer vers ce qui ferait le plus peur. Alors qu'au sein de l'UE, l'armée turque devra abandonné tout ou parti des pan d'économie qu'elle contrôle, la France aurait un nouvel allié pour la laïcité (là bas même dans les facs le voile est interdit !!)
Accepter ou rejeter la Turquie ? question pas évidente... Chacune des 2 solutions à ses avantages et inconvénients à court terme pour lesquels à long terme les implications pourraient être tout autre. Neutral
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