Les passions du Skipp
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Les passions du Skipp

Mes passions: Histoire et civilisations, Tritons et amphibiens, Cétoines, parapsychologie et zététique, etc...
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-15%
Le deal à ne pas rater :
(Adhérents Fnac) LEGO® Star Wars™ 75367 Le croiseur d’assaut de ...
552.49 € 649.99 €
Voir le deal

 

 Royaume-Uni : bienvenue aux chimères

Aller en bas 
2 participants

Le clonage vous étes:
Pour à 100%
Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_lcap0%Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_rcap
 0% [ 0 ]
Pour mais dans un cadre très précis et bien cadré
Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_lcap75%Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_rcap
 75% [ 3 ]
Foncièrement contre
Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_lcap25%Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Vote_rcap
 25% [ 1 ]
Total des votes : 4
 

AuteurMessage
Skipp
Admin
Admin
Skipp



Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Empty
MessageSujet: Royaume-Uni : bienvenue aux chimères   Royaume-Uni : bienvenue aux chimères EmptyJeu 6 Sep 2007 - 17:25

Bonjour, Razz

Les anglais vont pouvoir se lancer dans l'injection d'ADN humain dans des ovules vides afin de produire des cellules souches pour la recherche... Étes vous pour ou contre ? Que pensez vous de la génétique ? du clonage ?

http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=77220
Citation :
GÉNÉTIQUE • Royaume-Uni : bienvenue aux chimères

Les généticiens britanniques pourront créer des embryons mi-humains, mi-animaux. Ce type de recherche, désormais autorisé par l'institution gouvernementale chargée des questions liées à la fertilité, permettra en particulier de progresser sur les cellules souches sans puiser dans la réserve, très limitée, des ovules humains.

La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) a statué que les scientifiques auraient le droit de créer des embryons hybrides - mi humains, mi-animaux -, sources de controverse, afin d'étudier des conditions médicales débilitantes et incurables comme la maladie d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ou la sclérose en plaques.

La décision d'autoriser la création d'"hybrides cytoplasmiques" ou embryons cybrides en insérant de l'ADN humain dans un ovule animal vide met un terme à trois mois de débat public. L'opinion publique britannique et la plupart des participants étaient généralement favorables à ces recherches. "Ayant pris en compte tous les éléments, l'autorité a décidé qu'aucune raison fondamentale ne s'opposait à la recherche sur des hybrides cytoplasmiques", a déclaré la HFEA.

Deux équipes de scientifiques, à l'université de Newcastle et au King's College de Londres, ont déjà déposé une demande auprès de la HFEA afin de créer des embryons humains-animaux qui seraient à 99,9 % humains et 0,1 % animaux. Leurs demandes vont maintenant être passées au crible par la commission de surveillance de la HFEA avant qu'une décision ne soit rendue en novembre.

Stephen Minger, à la tête de l'équipe du King's College, prévoit d'utiliser les embryons pour étudier la maladie d'Alzheimer, l'amyotrophie spinale et la maladie de Parkinson. Son groupe insèrera des cellules de l'épiderme de patients dans des ovules vides de vache ou de lapin, puis laissera les embryons se développer pendant quelques jours, jusqu'à ce que les cellules souches puissent être récupérées. Ces cellules seront porteuses des défauts génétiques qui déclenchent ces maladies, et il sera possible de les utiliser pour analyser la progression des premiers stades de ces affections.

A Newcastle, une équipe placée sous la direction de Lyle Armstrong prévoit d'implanter des cellules humaines dans des ovules d'animaux vidés afin de voir comment les ovules convertissent des cellules adultes en cellules plus primaires, lesquelles, à leur tour, peuvent alors développer n'importe quel tissu dans l'organisme. D'autres équipes préparent dès à présent leurs demandes, en particulier celle de Ian Wilmut, qui a dirigé l'équipe responsable de la création de la brebis Dolly, et Chris Shaw, de l'Institut de psychiatrie de Londres, qui espère pouvoir créer des embryons pour étudier la sclérose en plaques.

En se servant d'ovules d'animaux, les chercheurs seront en mesure de progresser dans le domaine des cellules souches sans puiser dans une réserve très limitée d'ovules humains. Conformément aux lois en vigueur, les embryons ne peuvent être implantés dans un utérus et doivent être détruits au bout de quatorze jours, quand ils ne sont qu'une boule de cellules pas plus grosse qu'une tête d'épingle.

Ces recherches se sont heurtées à l'opposition acharnée de groupes religieux et anti-avortement. La HFEA, consciente de la possibilité que ces groupes fassent appel de sa décision, assure qu'il ne faut pas y voir "un feu vert absolu" mais plutôt la reconnaissance du fait que ces recherches sont autorisées "avec prudence et sous une surveillance rigoureuse".

Quant à d'autres embryons interespèces, dont les chimères, qui mêlent cellules animales et humaines, et les "véritables hybrides", où un spermatozoïde humain est utilisé pour féconder un ovule d'animal, ou vice-versa, la décision a été reportée.

En décembre, le gouvernement a été confronté à une levée de boucliers de la part de scientifiques et d'associations de patients quand il a publié un livre blanc envisageant l'interdiction de toute recherche sur les embryons interespèces. Il a révisé sa position en mai dans un projet de loi sur les tissus et les embryons humains, qui vise uniquement à interdire les véritables hybrides.


Ian Sample
The Guardian
Revenir en haut Aller en bas
Pandore
Membre régulier
Membre régulier
Pandore



Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Empty
MessageSujet: Re: Royaume-Uni : bienvenue aux chimères   Royaume-Uni : bienvenue aux chimères EmptyLun 17 Sep 2007 - 21:02

Bonsoir Skipp, Very Happy

Derrière ta question, il y a celle de notre étique. Oulala, vaste sujet… Par étique, j’entend en gros : où situe t-on - dans notre échelle de principes de vie – la bienveillance et la maveillance.

Ici, on va tous (je pense… à chacun ses nuances) être d’accord sur :
- penser qu’il faut tout faire pour prévenir ou guérir ces maladies terribles
- ne pas ignorer que tout ce qui relève des recherches en génétique et en clonage est aussi un sujet périlleux faits de “d’accord pour… MAIS”

Et tout tient dans ce “MAIS” en fait… Je grossis l’exemple, mais mettons que si 699 milliards de terriens restent assez sages pour ne pas jouer avec la bombe nucléaire, bien qu’ils l’aient en leur possession, il suffirait d’1 seul pour appuyer sur le bouton et tout faire sauter.
Le respect du “MAIS” repose sur la nature humaine dans ce qu’elle a de plus faillible : sa psychologie (état mental + facteurs types orientation éducative, cultures, milieux, influences… bref chemin de vie) et donc l’opinion qu’il se fait ou pas de l’étique. Ca fait beaucoup de paramètres pour assurer que le “MAIS” sera respecté par tous.

Depuis que progrès il y a, ce “MAIS” a toujours été présent et pas toujours respecté. Ainsi en vont les progrès de la recherche, de tout temps, repoussant sans cesse les limites du “MAIS”…
On peut partir du principe que l’homme, dans ce qui le définit, a toujours cherché à contrer la nature lorsque celle-ci lui posait problème. La Médecine n’en est un exemple, mais c’est le sujet que nous évoquons là.


Avant de donner mon avis donc, je partirais du constat suivant :

1 - D’un côté, il y a des lois naturelles qui nous sont insupportables : la maladie et le handicap entre autres.
Et de fait, nous ne sommes pas 7 milliards depuis si longtemps. La nature préserve le plus fort : le malade (d’un simple rhume qui tourne mal à la ‘femmelle’ qui meurt dans d’atroces souffrances dès sa première couche) ou l’handicapé n’étaient pas censés s’en sortir à la base.
Ce principe est intolérable de nos jours. C’étaient les thérories d’Hitler d’éliminer (outre les juifs) les malades, les vieux et les handicapés pour ne garder que des humains en ‘bonne santé physique et mentale’ selon ses paramètres.
Pour nous donc, combattre la nature sur ces terrains-là pour sauver ou apaiser des vies humaines est une question d’étique.

2- D’un autre côté, il y a nos pratiques pour combattre la nature sur ces terrains-là. Et là aussi, c’est une question d’étique. On en est à un point clé : passer de ‘concevoir naturellement de l’humain’ à ‘fabriquer de l’humain et le modifier”. Greffer un pancréas de porc sur Raymond pour sauver la vie de Raymond… comme on peut le faire aujourdh’ui, est-ce bien loin de notre sujet ?.
Les questions d’étique varient avec les périodes de l’histoire. Peut-être considèrera-t-on dans quelques siècles que le clonage est parfaitement normal et maîtrisé… je ne sais pas. Ca me paraît en tout cas impensable aujourd'hui, ça fait froid dans le dos.

Ce que je peux dire au fond, c’est que c’est aussi un sujet de réflexion plus large sur la nature profonde de notre évolution en tant “qu’espèce pensante”.
Et ma foi, l’autre argument qu’on peut rétorquer c’est qu’on fait… avec les moyens du bord !!! J’entends par là : les moyens que la nature a mis à notre disposition. C’est de tout temps notre mythe de l’apprenti sorcier !
Qu’on parte des premiers éléments contenus dans les étoiles à tout ce qui est à notre portée, on ne fabrique qu’avec ce qui est déjà existant. Tout n’est qu’alliance d’éléments, de particules soumises à des réactions physiques et chimiques par chauffe ou refroidissement. La vie est chimique et mécanique.
Aujourd’hui, on ne fait pas que des puzzles ‘mécaniques’, on fait des puzzles avec des gènes. On ne cherche pas qu’à ‘réparer’ ce que la nature a ‘mal fait’, on cherche aussi à créer ce qu’elle n’a pas encore créé. On explore tout un ‘champ des possibles”…

et je pense que c’est inexorable. Il y a des “MAIS” qui disparaîtront dans les quelques siècles à venir… avec d’autres ‘mentalités collectives’ que les nôtres, parce qu’ils auront vécu d’autres choses, d’autres découvertes petit à petit admises.

Finalement, la nature élimine ‘naturellement’ ses “monstres” et l’homme, pour la combattre, a l’air d’être conduit (peut-être bientôt d’ailleurs…) à en créer d’autres.
Revenir en haut Aller en bas
Skipp
Admin
Admin
Skipp



Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Empty
MessageSujet: Re: Royaume-Uni : bienvenue aux chimères   Royaume-Uni : bienvenue aux chimères EmptyLun 17 Sep 2007 - 22:01

J'aurais tendance à dire que l'éthique est devenu un "mal" nécessaire... autrefois, au XIXe et début XXe siècle, l'on voyait la science comme toute puissante et mère de tout les bienfaits de l'humanité... mais aujourd'hui, avec Hiroshima, Tchernobyl, le scandale de l'amiante et des transfusions sanguines, les intrusions d'animaux exotiques, et enfin les OGM, l'on voit que l'éthique est devenue une nécessité et que la science comporte bien deux facettes... Celle du bien et celle du mal. Aujourd'hui, j'aurais même tendance à dire que l'on voit la science comme un dangereux instrument entre les mains d'un Docteur Frankenstein. On fini malheureusement par rejeter la science et l'esprit cartésien au profit du paranormal...

Quant à la génétique elle porte effectivement en elle beaucoup d'espoir... mais aussi beaucoup de risques. Il y'a quelques mois j'ai vu un reportage sur ARTE (ou "La 5") où un agriculteur allemand parlait d'une étrange épidémie qui avait touché toute ses vaches après qu'il les aient nourris intégralement avec du maïs transgénique... Ces vaches mourraient une à une et donnaient naissance à des veaux... difformes. Je m'intérroge depuis sur la supposée innoquité des produits OGM. Avant celà, je pensais que les risques étaient limités. Mais il semblerait que les gènes introduits dans des cellules végétales aient des problèmes de fixations et auraient tendances à migrer dans leur environnement se fixant alors sur les gènes d'autres organismes... Là, l'on peut dire qu'il y'a danger et la France a donc probablement raison de se montrer prudente. Par contre, pour ce qui est des études sur les cellules souches, il y'a un formidable espoir de soigner la population avec qui des perspectives immenses: faire repousser un bras amputé, changer un organe malade par un organe sain, ajouter un gène à un groupe de cellule en manquant... toutes les maladies génétiques et auto-immunes pourraient ainsi être soignées Shocked .

Malheureusement, je pense que plus nos technologies vont se sophistiquer et plus les risques seront grands... quoique l'on fasse... éthique ou pas éthique... tout est une question de temps. Neutral

Mais bon, j'espère me tromper. Razz
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Empty
MessageSujet: Re: Royaume-Uni : bienvenue aux chimères   Royaume-Uni : bienvenue aux chimères Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Royaume-Uni : bienvenue aux chimères
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Les passions du Skipp :: Divers :: Science-
Sauter vers: