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 Génocide des Grecs Pontiques

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Skipp
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Skipp



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MessageSujet: Génocide des Grecs Pontiques   Génocide des Grecs Pontiques EmptySam 15 Déc 2007 - 15:32

Bonjour, Smile

Voilà un article rappelant un génocide peu connu... le génocide des grecs Pontiques... En quelques années, sur un demi-million de grecs originaires de Turquie (qui vivait là depuis plus de 2 millénaires) les deux tiers ont été massacrés le tier restant a été déporté ou a fuit... et l'État Turque qui se dit démocratique et laïque continue à nier toute responsabilité... Suspect
Rappelons également que la situation des minorités de Turquie est toujours très critique...

http://fr.wikipedia.org/wiki/G%C3%A9nocide_des_Grecs_Pontiques
Citation :

Génocide des Grecs Pontiques
Selon la Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples, entre 1916 et 1923, près de 350 000 Grecs originaires du Pont furent massacrés. Merrill D. Peterson indique 360 000 victimes. Selon G.K. Valavanis, « la perte de vies humaines parmi les Grecs Pontiques, depuis la Grande Guerre jusqu’à Mars 1924 peut être évaluée à 353 238 suite aux meurtres et aux pendaisons, ainsi qu’à la famine et aux maladies. » Selon Ismail Enver, un conseiller auprès de l’armée allemande, le ministre turc de la défense aurait déclaré en 1915 qu’il voulait « résoudre le problème grec…de la même façon qu’il pensait avoir résolu le problème Arménien. »
Les survivants se réfugièrent principalement en Russie impériale (qui devint par la suite l’Union soviétique). Les rares Grecs Pontiques restés dans la région du Pont-Euxin jusqu’à la fin de la Guerre gréco-turque (1919-1922) furent expulsés vers la Grèce dans le cadre de l’échange de population entre la Grèce et la Turquie en 1922-1923
Une des méthodes employées dans l’élimination systématique des Grecs fut la mise en place d’un Service de Travail obligatoire (Amele Taburları en Turc, Τάγματα Εργασίας Tagmata Ergasias en Grec). Parmi ceux là, beaucoup de jeunes et de personnes en bonne santé furent réquisitionnés pour travailler pour l’administration ottomane pendant la Première Guerre Mondiale, puis pour le gouvernement turc après la création de la République de Turquie. Le célèbre écrivain Elias Venezis a fait une description de la situation dans son livre Le nombre 31328 (Το Νούμερο 31328). Une recherche universitaire sur ces travaux forcés réalisée par le Professeur Leyla Neyzi de l’Université de Sabancı, basée sur les journaux de Yaşar Paker, un juif de Turquie enrôlé de force lui aussi, n’indique pas clairement une véritable volonté de génocide: en fait, les autorité turques ont "simplement" exploité les populations indésirables sans égard pour leur survie: leur disparition n'étant pas planifiée, mais souhaitée implicitement.
Une autre variante de cette politique est celle de la marche forcée jusqu’à la mort des personnes âgées, des handicapés, des femmes et des enfants.
L’expression "massacres blancs" a été utilisée pour dénommer tous ces moyens indirects d’infliger la mort (famine, déportation, camp de concentration etc.).

Conséquences
La migration forcée suite au traité de Lausanne a mené à une élimination presque totale de la présence de la population grecque d’Anatolie, et à une élimination similaire de présence turque en Grèce. Il est impossible de déterminer combien de Grecs du Pont, de Smyrne et du reste de l’Asie mineure moururent entre 1916 et 1923, et combien de Grecs d’Anatolie furent expulsés vers la Grèce ou l’Union Soviétique, d'autant que certains ont transité par la Roumanie ou la Bulgarie à bord des bateaux du SMR. D’après G.W. Rendel, " ... plus de 500 000 Grecs furent déportés, mais très peu survécurent". Edward Hale Bierstadt indique que « selon un témoignage officiel, les Turcs ont massacré de sang-froid 1 500 000 Arméniens et 500 000 Grecs, femmes et enfants compris. ». Selon les informations données par Manus I. Mildrasky dans son livre The Killing Trap, l’estimation des Grecs d’Anatolie qui furent tués s’élève à approximativement 480 000 (pages 342 et 377).
Horton fait remarquer que « la plus intelligente des réponses donnée par les responsables de la propagande turque fut que les Chrétiens massacrés étaient aussi mauvais que leurs éxécuteurs, que c’était du “50-50.” » Sur ce, il indique que « si les Grecs, après les massacres qui ont eu lieu à Smyrne et dans le Pont, avaient massacré tous les Turcs de Grèce, alors là, il y aurait véritablement eu un 50-50 — presque. » En tant que témoin, il salue les Grecs pour leur « attitude […] envers les milliers de Turcs habitant en Grèce, alors que les massacres continuaient allègrement… » ce qui, selon lui, est « un des plus beaux chapitres de l’histoire du pays. »

Reconnaissance

Grèce et Chypre
C’est en 1994 que le Parlement hellénique emploie officiellement le mot génocide pour décrire ces événements et décide que la commémoration se ferait le 19 Mai. Tout cela a été réalisé grâce à l’initiative de Michalis Charalambidis, ancien membre du PASOK (il est reconnu par certains comme étant « l’homme à l’origine de la reconnaissance du génocide des Grecs du Pont »). En 1998, la "Ligue Internationale pour les Droits et la Libération des Peuples" avait déposé une requête au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme pour cette même reconnaissance.

Turquie
La Turquie maintient que les événements ayant eu lieu à cette période ne peuvent être considérés comme étant un génocide. Ankara a déclaré que le « génocide » de la minorité grecque par les Turcs n’a aucune base historique. Le ministre des affaires étrangères a déclaré qu’il « protestait contre cette résolution ». "« Non seulement le Parlement de la Grèce, qui devrait surtout faire ses excuses à la Turquie suite aux massacres et aux destructions perpétrées par les Grecs en Anatolie, soutient la traditionnelle politique de déformation de l’Histoire de ce pays, mais il démontre que la mentalité expansionniste de la Grèce est toujours présente. » Le 19 Mai est perçu en Turquie comme une provocation de la part des hommes politiques grecs. Cette date est une fête nationale en Turquie, c’est en souvenir du jour où Mustafa Kemal Pasha a déclaré vouloir mener sa guerre d’indépendance à Samsun. En 2006, suite à l’inauguration de deux monuments commémoratifs à Thessalonique, Aziz Kocaoğlu, le maire social-démocrate d’İzmir, a annulé la signature d’un accord prévu de jumelage entre İzmir et Thessalonique.
Colin Tatz et Cohn Jatz, quant à eux, affirment que la Turquie dénie ces incidents afin de réaliser un rêve National :

La Turquie, continuant son combat vieux de 95 ans pour devenir le berceau de la démocratie du proche-orient, fait tout ce qui est en son pouvoir pour dénier le génocide des Arméniens, des Assyriens et des Pontiques.

International
George E. Pataki, gouverneur de l’État de New York a instauré le Pontian Greek Genocide Remembrance Day le 19 Mai 2002.
L’Arménie parle d’un "Génocide des Grecs" dans son premier rapport pour la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires du Conseil de l’Europe.
En Australie, le problème a été soulevé le 4 Mai 2006 par Jenny Mikakos, le Ministre de la Justice.
En Juin 2006, Stephen Pound, membre de la chambre des communes britannique, a fait un lien entre le Génocide Arménien et celui des Grecs Pontiques.

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