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 Pouvoirs d'achats et... les marges arrières

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Skipp
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Skipp



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MessageSujet: Pouvoirs d'achats et... les marges arrières   Pouvoirs d'achats et... les marges arrières EmptyMar 16 Oct 2007 - 13:12

Bonjour, Neutral

Le pouvoir d'achat des français chute... c'est clair... et nous avons l'habitude d'en imputer la faute au passage à l'€uro... Or la politique monétaire européenne cherchant un €uro fort a au contraire fait baisser les prix des produits importés... Il y'a quelque jours, j'ai vu une émission qui parlait du pouvoir d'achat des français et qui incriminait directement la faute aux marges arrières des grandes surfaces. Ces marges arrières auraient générées des augmentations de prix de 10 à 33% selon les produits... A quoi correspondent ces marges arrières ? A un accord entre fournisseurs et revendeurs pour gonfler leurs marges mais sans que celà n'apparaisse réellement comme des marges. Suspect

Un petit article sur le sujet:
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-967340,0.html?xtor=RSS-3208
Citation :
"Le consommateur ne doit pas être l'otage des industriels et des distributeurs"

LE MONDE | 16.10.07 | 10h40

Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la consommation, doit soumettre au Conseil d'état d'ici la fin de la semaine un texte de loi visant à réformer les lois Galland et Dutreil sur les relations commerciales entre distributeurs et fournisseurs. Le texte sera étudié en conseil des ministres en novembre et devrait être voté au Parlement en décembre, pour une application début 2008. Cette réforme tente de remettre à plat le système des "marges arrière" et du seuil de revente à perte afin de faire baisser les prix dans les grandes surfaces pour redonner du pouvoir d'achat aux Français.


Quels sont les principaux points de votre projet de loi "pour le développement de la concurrence au service du consommateur" ?

L'objectif vise, dès 2008, à faire bénéficier le consommateur de la totalité des "marges arrière" ou "coopération commerciale". Ce sont des sommes facturées par les enseignes à leurs fournisseurs pour la mise en valeur d'un produit dans un rayon ou dans un catalogue. Le consommateur était la victime d'une négociation entre les enseignes et leur fournisseurs, les uns augmentant leurs tarifs, les autres augmentant leurs factures de coopérations commerciales, tout cela au détriment du prix final payé par le consommateur. Désormais, les "marges arrières" seront intégrées dans un contrat unique et leur réduction pourra être discutée en même temps que les remises sur facture des fournisseurs.


Mais pour faire baisser les prix, les distributeurs réclament de pouvoir négocier les prix avec leurs fournisseurs. Etes-vous prêt à aller jusque-là?

Nous n'avons aucun tabou. Dans les prochains jours, je constituerai un groupe de travail qui sera chargé de me faire des propositions sur ce sujet. Si c'est une idée qui permet de faire davantage baisser les prix, alors creusons-la! Simplement, il sera impossible, pour des raisons techniques, de la mettre en œuvre au 1er janvier 2008. Nous pouvons imaginer des expérimentations, comme permettre aux distributeurs de négocier les prix uniquement avec les grands fournisseurs ou dans certains secteurs.


Donc, ce point ne fera pas partie de la loi?

Non, mais cela ne signifie pas non plus qu'elle sera renvoyée aux calendes grecques. Si d'ici la fin de l'année, j'obtiens des propositions concrètes sur ce point, si les discussions avec les distributeurs et les fournisseurs permettent d'avancer, on aura une fenêtre de tir avec la loi de "modernisation de l'économie" qui sera discutée par le Parlement au printemps 2008. Avec la forte augmentation du prix des matières premières, les fournisseurs annoncent d'importantes hausses, qui risquent inévitablement de se répercuter sur les consommateurs.


Ne sera-t-il pas difficile dans ces conditions de protéger le pouvoir d'achat?

Raison de plus pour remettre de la souplesse, de la transparence et de la concurrence dans le système! Quoi qu'il en soit, il est hors de question que le consommateur soit l'otage d'un rapport de force entre industriels et distributeurs. On assiste ces derniers jours à une montée au créneau des uns et des autres. Chacun essaie, dans l'attente de notre réforme, de pousser ses pions à son avantage. Il y a des hausses de matières premières alimentaires mais dans le coût de prix de revient de certains produits, l'impact de cette hausse est marginal. Pendant quatre ou cinq ans, le lait a perdu entre 20 et 25%. Or je n'ai jamais vu le prix du yaourt baisser. On ne peut pas éternellement avoir des alignements à la hausse et jamais à la baisse. Que certains profitent du changement de législation pour augmenter massivement leurs prix est inacceptable.


Dans son prérapport remis lundi 15 octobre, la commission Attali préconise d'abroger non seulement la loi Galland, mais aussi les lois Royer et Raffarin, qui portent sur sur le commerce et l'implantation des grandes surfaces. êtes-vous prêt à la suivre sur ce point?

Il est vrai qu'un certain nombre de réglementations sur le commerce des biens et services en France n'est effectivement plus adapté à notre époque et constitue un frein à l'emploi, à la croissance et à la consommation. La loi sur l'équipement commercial dite "loi Raffarin" a rendu difficile l'émergence de nouveaux acteurs, limitant de fait la concurrence.


Pour revenir à la loi Galland , la commission Attali propose de mettre fin à l'interdiction de la revente à perte. Cela fera-t-il parti de votre loi?

Non, et c'est l'un de mes points de désaccords avec elle. A court terme, supprimer le seuil de revente à perte peut faciliter la vente ponctuelle d'un produit, mais à plus long terme elle présente plus de risques que d'avantages.


Mais cela permettrait de baisser les prix et donc augmenter le pouvoir d'achat, comme l'appelle de ses vœux Nicolas Sarkozy?

Un grand distributeur pourra toujours se rattraper sur la quantité, mais les acteurs plus petits ne pourront pas suivre et seront fragilisés. Ce n'est pas une telle mesure qui va faciliter une baisse durable des prix


Propos recueillis par Nathalie Brafman
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