€uro fort ou €uro faible ?

Bonjour,

Voici une petite info annonçant un nouveau record de l'€uro face au dollar... Mais... les avis sont partagés. Pour certains, l'€uro fort est souhaitable car il est signe de bonne santé économique et il permet d'importer moins cher... pour d'autres l'€uro fort plombe l'économie européenne en nuisant aux exportations (nos produits sont en effet plus cher à l'extérieur de la zone €uro et donc moins concurential)... D'autre part, en baissant le coût des produits à l'importation l'€uro fort génére une forte concurence en maintenant les prix des produits étrangers "artificielement bas"...

Personnelement, j'aurais tendance à penser que l'€uro fort est souhaité par le capitalisme afin de restructurer de force l'€urope... Les américains, protectionistes chez eux et anti-protectionistes dès qu'ils s'agit des autres, l'on compris en maintenant artificiellement bas le dollar... et ce depuis des décennies.

Que pensez vous de tout celà ?

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3234,36-954048,0.html?xtor=RSS-3208

Citation :

L'€uro établit un nouveau record face au dollar
LEMONDE.FR avec AFP | 12.09.07 | 08h53 • Mis à jour le 12.09.07 | 10h01

L'€uro a atteint, mercredi 12 septembre, un nouveau record absolu face au billet vert à 1,3879 dollar, dépassant son précédent plus haut de 1,3852 dollar qui datait du 24 juillet. Vers 7 h 20, l'euro qui frôlait son record depuis la veille, a crevé le plafond, atteignant ce nouveau sommet historique depuis sa création.

La devise européenne a profité de la faiblesse du dollar, plombé par les mauvais indicateurs économiques américains, alors que les analystes évoquent de plus en plus un risque de récession. L'économie américaine a détruit des emplois en août, pour la première fois depuis 2003.

Cette faiblesse de l'économie devrait avoir des répercussions sur la politique monétaire américaine. Les marchés anticipent une baisse de 50 points de base du taux directeur de la Fed, le 18 septembre, qui passerait de 5,25 à 4,75 %. Le rendement de la devise américaine serait donc moins élevé ce qui la rendrait moins attrayante pour les investisseurs. En revanche, l'euro en bénéficierait d'autant plus que la BCE semble prête à relever son taux directeur, actuellement à 4 %.

Après plus ample infos, il semblerait que l'€uro fort nous protège de la montée du baril... En effet, le pétrole se monnaye en dollars... et le change entre le dollar et l'€uro permet de relativiser la montée du pétrole de l'ordre de 40%... Ainsi, si l'€uro valait un dollar l'on paierait le carburant 40% plus cher...

A savoir que les spécialistes s'accordent également à penser que la spéculation du marché a provoquée une augmentation de 40% du pétrole... tout ça n'étant basé que sur de la spéculation... voilà la mondialisation...

http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/02/27/l-euro-franchit-pour-la-premiere-fois-de-son-histoire-la-barre-de-1-50-dollar_1016070_3234.html?xtor=RSS-3208

Citation :

L'euro améliore encore son record face au dollar
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 27.02.08 | 05h09

L'euro a légèrement amélioré, mercredi matin 27 février, son précédent record face au billet vert établi la veille, en grimpant jusqu'à 1,5055 dollar pour un euro vers 7 h 30 GMT (8 h 30, heure de Paris). Il avait franchi pour la première fois, mardi, la barre symbolique de 1,50 dollar, montant jusqu'à 1,5047 dollar dans la soirée. Le précédent record de l'euro, à 1,4967 dollar, avait été atteint le 23 novembre.

Selon les analystes, la devise européenne avait reçu mardi un soudain coup de fouet d'un indicateur allemand sur le climat des affaires, ressorti meilleur que prévu et qui a été d'autant plus remarqué que les indicateurs macroéconomiques moroses se sont enchaînés aux Etats-Unis.

"Il y a un contraste entre les Etats-Unis, où les inquiétudes d'une entrée en récession économique montent, et la zone euro, où les choses semblent plutôt bien aller pour le moment", explique David Gilmore, analyste de Foreign Exchange Analytics.

"L'ÉCONOMIE EUROPÉENNE S'EST DÉCOUPLÉE DE L'ÉCONOMIE AMÉRICAINE"
Un indicateur allemand, ressorti meilleur que prévu, a alimenté l'idée que la première économie européenne, et par ricochet l'économie de toute la zone, continuait à garder la tête hors de l'eau.

Le baromètre IFO, qui mesure le moral des chefs d'entreprise, est remonté en février à 104,1 points, après 103,4 points en janvier, alors qu'un recul à 102,7 points était attendu.

"Cela alimente l'argument selon lequel l'économie européenne s'est découplée de l'économie américaine", et donc pourrait éviter de tomber dans le sillage de la première économie mondiale, estime Boris Schlossberg, analyste de DailyFX.

A l'inverse de la Réserve fédérale (Fed), qui a engagé en septembre un cycle agressif d'assouplissement monétaire, rognant ainsi l'attractivité du billet vert, la Banque centrale européenne a jusqu'à présent décidé de maintenir son principal taux directeur à 4,0 %, ce qui soutient sa monnaie.

Face à cette éclaircie côté européen, "les chiffres américains ont été moins que reluisants", soulignent les analystes de Natixis. Les nouvelles macro-économiques aux Etats-Unis n'ont fait que confirmer les difficultés de la première économie mondiale, avec un effondrement des prix de l'immobilier et un plongeon de la confiance des consommateurs.

Une possible accélération de l'inflation américaine, que pourrait annoncer le bond de 1% des prix à la production en janvier, n'a pas apporté de soutien au dollar, même si la persistance des pressions inflationnistes rend plus difficiles de futurs assouplissements monétaires de la Fed.