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 L'inculpation du président soudanais, dilemme pour Pékin

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MessageSujet: L'inculpation du président soudanais, dilemme pour Pékin   L'inculpation du président soudanais, dilemme pour Pékin EmptyMar 15 Juil 2008 - 9:40

Bonjour, Razz

La Chine a toujours défendu le Soudan... malgrès le soutient de ce pays à Al Caïda et au génocide perpétré au Darfour... Mais vont ils continuer à s'encombrer de cet "ami" problématique... Rolling Eyes

http://www.lexpress.fr/actualite/depeches/infojour/reuters.asp?id=75012
Citation :
L'inculpation du président soudanais, dilemme pour Pékin
mardi 15 juillet 2008, mis à jour à 07:32
Reuters


L'inculpation pour génocide du président soudanais Omar Hassan al Bachir par la Cour pénale internationale (CPI) place la Chine dans une position inconfortable compte tenu notamment de la proximité des Jeux de Pékin.

Le procureur de la CPI accuse le président soudanais d'avoir orchestré un génocide, des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre au Darfour, dans l'ouest du Soudan, en proie aux violences depuis 2003.

Depuis des années, Pékin jongle entre ses contrats au Soudan, notamment en matière d'approvisionnements énergétiques, et son ambition de puissance émergente à jouer un rôle dans les initiatives internationales de règlement de la crise au Darfour.

La décision spectaculaire du procureur Luis Moreno-Ocampo complique la donne pour le pouvoir chinois, toutes les parties se demandant si Pékin va tenter de suspendre via le Conseil de sécurité des Nations unies l'inculpation de Bachir.

Aucune réaction officielle n'a pour l'heure été enregistrée en Chine.

"Cette affaire est porteuse de plusieurs dilemmes pour la Chine", explique He Wenping, spécialiste de l'Afrique à l'Académie chinoise des sciences sociales.

"Elle aura de nombreuses conséquences que la Chine n'aimera pas. Nos propres soldats de maintien de la paix pourraient être menacés, et cela va aussi sérieusement réduire l'espace dont dispose la Chine pour mener une médiation sur le Darfour et inciter au dialogue entre le Soudan et l'Occident", ajoute-t-elle.

"LES JEUX COMPLIQUENT UNE SITUATION DÉJÀ COMPLIQUÉE"
Dans une année particulière ou Pékin est déterminé à rehausser son image internationale à la faveur des Jeux olympiques, la Chine, estime-t-elle, ne devrait pas intervenir à l'Onu pour tenter de bloquer l'inculpation de Bachir.

"Nous ne nous sommes pas immiscés jusqu'à présent dans le travail de la CPI, je ne vois par conséquent pas la Chine le faire sur Bachir et le Darfour juste avant les Jeux", dit-elle. D'autant que plusieurs organisations critiquant les liens en matière de pétrole et d'armement entre la Chine et Khartoum ont appelé à des manifestations durant les Jeux.

Pour Shi Yinhong, de l'université Renmin de Pékin, le pouvoir chinois devrait qualifier de peu judicieuse la décision de Moreno-Ocampo, mesurer les réactions des autres puissances, notamment les Etats-Unis, la Russie et l'Union africaine, mais laisser d'autres pays mener une éventuelle opposition à la décision du procureur en chef de la CPI.

"L'opinion internationale est si agitée par les Jeux de Pékin que ce n'est pas le moment de prendre des décisions spectaculaires", poursuit-il. "Les Jeux compliquent davantage encore une situation déjà compliquée pour la Chine."

Pékin a soutenu la résolution de l'Onu qui a créé la force hybride Onu/Union africaine et poussé Bachir à accepter le déploiement de cette force de maintien de la paix.

Alors que Khartoum espérait son veto, la Chine s'est également abstenue lors du vote de 2005 au Conseil de sécurité qui a autorisé la CPI à enquêter sur le Darfour.

Version française Henri-Pierre André
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