Skipp Admin
| Sujet: Comment la chirurgie de l'obésité améliorer le diabète Jeu 4 Sep 2008 - 22:29 | |
| Bonjour, Voila une découverte qui va permettre d'ouvrir de nouvelles voies dans le traitement du diabète... http://www.techno-science.net/?onglet=news&news=5762 - Citation :
- Comment la chirurgie de l'obésité peut aussi améliorer le diabète
Parmi les différentes chirurgies gastriques de l'obésité, la chirurgie dite "bypass", qui consiste, en plus d'une réduction de la taille de l'estomac, à dériver les aliments dans l'intestin distal (très éloigné de l'estomac avant l'opération), induit (L'induit est un organe généralement électromagnétique utilisé en électrotechnique chargé de recevoir l'induction de...) une amélioration spectaculaire très rapide du diabète chez les patients obèses diabétiques.
Jusqu'à aujourd'hui, le mécanisme en jeu n'était pas connu. Des travaux effectués chez la souris, par des chercheurs de l'Université (Une université est un établissement d'enseignement supérieur dont l'objectif est la production du savoir (recherche),...) Claude Bernard–Lyon1, de l'Inserm, du CNRS (Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous son sigle CNRS, est le plus grand organisme de...), de l'INRA et de l'hôpital Bichat de Paris (Paris est une ville française, capitale de la France et le chef-lieu de la région d’Île-de-France. Cette ville...), permettent de l'expliquer. Le "bypass" stimule une synthèse de glucose par l'intestin, qui perdure entre les repas. La détection de ce glucose active un signal (Termes généraux Un signal est un message simplifié et généralement codé. Il existe sous forme d'objets ayant...) qui est transmis au cerveau et améliore la sensibilité à l'insuline. Ces résultats, publiés dans le numéro de septembre de la revue Cell Metabolism, permettent d'envisager de futures approches thérapeutiques de l'obésité diabétique.
Les chirurgies gastriques de l'obésité sont basées en premier lieu sur une réduction de la taille de l'estomac, notamment grâce à la pose d'un anneau gastrique. Lorsque l'obésité est accompagnée de diabète, le diabète s'améliore après que les patients ont perdu du poids (Le poids d'un corps nu ou force de pesanteur est la force exercée sur un corps (de masse m) immobile dans le...). L'effet spécifique, encore mal compris, du "bypass" est une amélioration très rapide et marquée du diabète, dès la sortie de l'hôpital, bien avant que les patients aient perdu du poids. Dans cette chirurgie, la réduction de la taille de l'estomac est associée à une dérivation des aliments directement dans l'intestin distal (très éloigné de l'estomac avant l'opération), tandis que l'intestin proximal (relié à l'estomac avant l'opération) reste en place, mais ne reçoit plus d'aliments.
L'équipe de Fabrizio Andréelli (Unité Inserm 695, Hôpital Bichat, Paris) a mis au point (Graphie) des modèles de chirurgie gastrique "anneau" et "bypass" chez la souris, dans le but de comprendre les effets spécifiques des deux techniques.
Il était connu qu'un système nerveux (Le système nerveux est un système en réseau formé des organes des sens, des nerfs, du cerveau, de la moelle épinière,...) susceptible de détecter le glucose existe dans l'intestin, plus précisément dans les parois de la veine porte. Ce système nerveux spécifique est capable de transmettre un signal au cerveau. En 2005, l'équipe de Gilles Mithieux (Unité Inserm 855, Université Lyon 1, INRA–USC 2028) avait montré que l'intestin, lorsqu'il induit la synthèse de novo de glucose (une fonction appelée néoglucogenèse), active en réponse ce signal. Ce dernier se traduit par une diminution de la sensation de faim. Il provoque aussi des effets bénéfiques sur le contrôle (Le mot contrôle peut avoir plusieurs sens. Il peut être employé comme synonyme d'examen, de vérification et de maîtrise.) de la glycémie.
Aujourd'hui, les équipes de Fabrizio Andréelli et de Gilles Mithieux, en collaboration avec celles de Christophe Magnan (Laboratoire de physiopathologie de la nutrition, CNRS/Université Paris Diderot) et Bernard Thorens (Lausanne) ont testé l'hypothèse d'une participation de la néoglucogenèse intestinale dans les effets spécifiques du "bypass" gastrique. Ils ont alimenté des souris avec un régime riche en graisse et en sucre pour reproduire l'état métabolique des patients obèses diabétiques.
Les chercheurs ont observé une expression forte des gènes de la synthèse de glucose sur toute la longueur (La longueur d’un objet représente la distance entre deux de ses extrémités, les plus éloignées possibles. Lorsque...) de l'intestin des souris "bypass", mais pas des souris "anneau". Les auteurs rapportent aussi une libération de glucose dans la veine porte qui perdure entre les périodes d'assimilation des repas. Cette libération de glucose, suffisante pour activer le signal nerveux de la veine porte, induit une diminution de la prise alimentaire et une amélioration marquée de l'efficacité de l'insuline à diminuer la glycémie.
Ces travaux ont permis de mieux comprendre l'amélioration rapide du diabète observée après la chirurgie gastrique de l'obésité dite "bypass", un phénomène qui restait inexpliqué. "Nos résultats devraient contribuer à l'exploration (L'exploration est le fait de chercher avec l'intention de découvrir quelque chose d'inconnu.) de nouvelles stratégies thérapeutiques, chirurgicales ou médicamenteuses, non seulement de l'obésité, mais peut-être aussi du diabète chez l'homme", estiment les auteurs.</FONT> | |
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